Des footballeurs bretons de l'extérieur, il y en a toujours eu mais jamais rien de spécifique n'a vaiment été écrit sur eux (il y en a eu au Havre - Lagadec, Yvinec, Creignou, etc. - dans les années 60 et 70, il y a Savidan, Menez, etc.) et je ne suis pas assez documenté pour le faire.
Ouest France a profité de la récente rencontre de Coupe de France entre Quimper et Niort (le Stade Q éliminé au tirs au but) pour parler d'un joueur de l'extérieur issu d'une famille bien quimpéroise. Comme quoi, être né en Bretagne n'est pas tout, c'est ce qu'a compris BFA, qui n'a pas la mémoire courte
Ronan Biger sur les terres du grand-père
Samedi soir à Penvillers, sur la pelouse quimpéroise, le jeune Niortais Ronan Biger retrouvait ses racines devant toute la famille.
Ronan Biger est né à Paris et ne porta jamais le maillot du Stade Q en équipes de jeunes. Il n'empêche, le fait de fouler samedi soir la pelouse de Penvillers revêtait un parfum un peu particulier pour le jeune professionnel des Chamois niortais.
D'ailleurs, dès le coup de sifflet final, après avoir quand même transformé le dernier tir au but qui envoyait son équipe en 32e de finales de la Coupe de France, il ne s'éternisa pas au buffet d'après match et, avec l'autorisation de Denis Troch, fila tout de suite chez sa grand-mère pour passer le week-end en famille. «
Quimper, je connais bien puisque, depuis que je suis gamin, j'y ai passé une grande partie de mes vacances, confie le jeune milieu offensif niortais. D'ailleurs mon grand-père porta le maillot du Stade quimpérois juste avant la guerre. » Là, pas de souci, Jean-Michel Landrein, l'historiographe du club retrouve immédiatement les deux frères Biger, Raymond (le grand-père) et Yves qui foulèrent la pelouse de Kerhuel aux côtés des Pierre Philippe, Henri Bois et autres illustres stadistes dans les années 37-38.
Le grand-père de Ronan, qui fut à l'origine de la création de la section féminine, porta même un temps la casquette de président du club des supporters du Stade Q. Né à Paris, Ronan tapa dans ses premiers ballons du côté de la ville nouvelle de Sénart, avant d'intégrer en 5e une section sport-études à Melun et de rejoindre ensuite Niort, toujours en sport-études, jusqu'au Bac. La suite ? Le parcours traditionnel d'un jeune prometteur : Centre de formation et contrat pro.
Aujourd'hui, malgré les difficultés que traverse le club niortais, à 23 ans Ronan Biger regarde plus que jamais vers le haut. Une aventure à Quimper, en dépit du renouveau amorcé, n'apparaît donc pas dans son plan de carrière. «
Maintenant si Quimper continue son accession... », la porte n'est pas fermée, semble laisser entendre un joueur qui n'oublie pas que sa carrière ne fait que débuter. En effet, qui sait de quoi l'avenir sera fait ?
Ouest-France - Mardi 16 décembre 2008http://www.quimper.maville.com/actu/actudet_-Football-Ronan-Biger-sur-les-terres-du-grand-pere-_spo-776473_actu.Htm